Arrivée de Thomas Sauveur

Messages : 4 Date d'inscription : 16/03/2013

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Doutons, même du doute. Il était là devant le Château et fut envahi d'une tonnes de sentiments encore jamais ressentis. La crainte en premier lieux envahi son coeur, alors qu'une main ferme tiens les bords de son cols. Une forme de liberté également pour celui qui avait que trop longtemps évolué dans les traces effacée d'un sang pas toujours tout bleu. Mais depuis qu'il était devenu par ses propres moyen Chancelier puis Maire, une certaine forme de confiance apparaissait dans ses azurs. Loin de la vanité ou du désir de pouvoir de son Oncle, il était simplement satisfait des remarques qui lui parvenait. Son autre main dans la poche de son manteau noir fabriqué et vendu par Liz. Thomas contempla la baptise devant-lui. Jamais encore il n'avait observé le lieu de si près, généralement laissant la blonde au coin du chemin dans un désir de ne pas entrer dans l'intimité d'une famille qui n'était pas sienne. Mais aujourd'hui... Il devait pénétrer et parler aux parents avec franchisse et une certaine dose de courage. Voilà un sentiment tout nouveau pour le Talleyrand-Belrupt, ont ne pouvaient pas dire que ses parents savaient parler de leurs vivants et sans doute encore moins de leurs morts. Comment parlaient-ont à des parents dans le fond, il n'en savait rien et même s'il avait passé l'âge du gamin dans les gambettes des adultes. Ils n'étaient pas non plus ses amis les Von Frayner, bien moins fourbes que ça propre famille pourtant.

Le temps de déglutir un peu et l'homme arriva devant de lourde grilles fort bien entretenue, un petit vent frais typiquement Lorrain effleura sa peau et il sourit un peu naïvement bien heureux d'être rentré là ou l’hiver était froid et long. Point de neige, mais toujours ce petit rappel de la nature qui murmurait le risque d'un retour rapide et violent. Le regard au loin, il dut s'écouler un certain temps avant qu'il ne remarque le garde devant-lui, très patient et assurément intrigué par ce personnage aussi mystérieux, à moins qu'il ne soit habitué?

Oh... Le bon jour. Nous sommes Thomas Sauveur, pourriez-vous informer Monseigneur Ludwig Von Frayner et son épouse de notre présence?

Sa main dans sa poche ce referma sur le parchemin de la Commissaire au Commerce lui indiquant la route à prendre, elle ne savait qu'il savait et cela semblait normal en soit. Mais tout de même, ne s'en doutait-elle pas un minimum, les mères savent plus que les gens normaux, elles ont ce lien avec la chair de leurs chairs, neuf mois ne formant qu'un cela laisse des marques. Normalement... Il n'en savait rien au fond et ne saurait jamais. Alors l'homme regarda le château, le garde et attendit patient en retour, pas vraiment pressé de leurs parler, quoi que dans le fond... Si il voulait savoir. Parce qu'il les aimaient bien, parce que les rumeurs sont trop rapide, parce que dans le fond : Doutons, même du doute.

* Tafta – Mon étoile.

Maitre des Lieux Messages : 821 Date d'inscription : 17/08/2010

La Vicomtesse profitait des quelques heures pendant lesquelles elle avait pu s’échapper du Castel avec soulagement. Son poste de Conseillère Ducale l’épuisait nerveusement depuis des semaines, mais son sens du devoir et de responsabilité lui intimait l’ordre de remplir sa fonction jusqu’au terme d’un mandat ducal qu’elle qualifiait, en termes mesurés, de calamiteux.

De plus, le fait d’être retenue à Nancy la chagrinait au plus haut point. Loin d’Epinal, devant laisser ses enfants sans sa surveillance attentive, elle n’attendait plus que le moment où elle pourrait retrouver son cher village et une vie de famille normale. Mais malgré tout, elle remplissait ses tâches quotidiennes et répondre à diverses missives en faisait partie.

Elle avait été un peu surprise par l’une d’entre elles, celle venant de Thomas Sauveur de Talleyrand, qui lui demandait à être reçu par Ludwig et elle-même, mais qui ne dévoilait en rien le sujet qu’il tenait à aborder. Ses relations avec Thomas avaient été houleuses au début, pour ne pas dire glaciales, mais avec le temps, et malgré moult rumeurs fort déplaisantes concernant d’éventuelles tentatives de rapprochement entre Luisa et lui-même qui lui étaient venues à l’oreille, Liz devait bien reconnaître qu’il était travailleur et droit. Et que s’il avait jugé nécessaire de demander un entretien, c’est que la raison devait en être importante.
C’est donc sans plus de surprise qu’elle le vit se présenter devant les grilles du Manoir. Elle donna rapidement quelques ordres, afin qu’une petite salle fut préparée pour accueillir le visiteur, puis se rendit à l’entrée.

Le bonjour à vous, Thomas. La route jusqu’ici vous aura épargné toute embûche, j’espère ? Mais ne restons pas au froid, nous serons bien mieux à l’intérieur pour que vous puissiez nous parler de ce qui vous amène.

Puis calmement, elle le pria de la suivre jusqu’à la Salle de réception.

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