Arrivée d'une Sauterelle

Messages : 2 Date d'inscription : 15/04/2012

[Dans sa tour ]

TOC TOC TOC

Elle espérait que la personne qui venait la réveiller avait une bonne raison, sinon...La jeune fille se frotta les yeux, elle en avait presque oublié où elle était,puis balaya la pièce du regard, le soleil s'invitait grandement dans la chambre, bonne journée qui commençait en perspective...
Victoire prit son temps. Pas du genre à montrer sa frimousse au réveil, même pas à son chien. Pourtant les coups sur la porte se firent plus insistants, la personne derrière avait l'air de s'impatienter. Sourire en coin à l'idée de faire mariner sa cuisinière encore un peu, ça lui apprendra à venir interrompre ses rêves nanméo.

Je suis prête !

Pas le temps de dire ouf que Louison entra une brioche dorée dans les mains, elle éviterait donc les foudres de la demoiselle qui n'aimait pas qu'on l'arrache de son lit.

B'jour Louison, bon presque prête oui, à peine vous aurez rejoint vos cuisines que je serai déjà en bas.

Victoire subtilisa la brioche et tout en mordant à l'intérieur s'activa dans la chambre pour se préparer avant de se précipiter dans le coche qui poireautait depuis des lustres devant le perron

A Hayange !

[Arrivée, tout le monde descend !]

Dire que rien ne touchait Victoire était presque faux car même si elle se mettait toujours à l'abri de tout ce que la vie comportait de désagréable, elle appréciait chaque moment que la vie lui offrait en partageant sa joie de vivre avec ceux qu'elle aimait fréquenter. Or elle pouvait aussi montrer une autre facette, celle de la sauvageonne méfiante, dans ces cas là il était préférable de ne pas embêter la jeune duchesse.
Par chance le garde n'avait pas l'air d'un ours et c'est son plus beau sourire qu'elle lui offrit en s'annonçant

Bonjour, je suis Victoire Devirieux de Montbazon-Navailles et je crois que si Messire Lorenz von Frayner n'a pas oublié je suis attendue.

Tout bas, en lui donnant la moitié de la brioche qu'elle n'avait pas mangée, elle se mit à sautiller impatiente de voir son ami.

Je vais patienter...

Messages : 165 Date d'inscription : 14/04/2011

En cette matinée humide, calme et sombre, le jeune blondinet c'était accordé une petite chasse dans le bois d'hayange; chasse fructueuse et abondante, qui comblerait de bonheur les cuisinières en manque de viande sauvage ce mois ci.
Et pour clore le tout, il venait de battre son bon vieux père, avec un score tout à fait honorable de 3 perdrix et 1sangliers contre 2 perdrix et un marcassin.
De quoi mettre de bonne humeur Lolo toute la journée.
C'est donc dans un climat jovial que l'intrépide rentra au château, accompagné par une petite troupe de valet et de ses magnifiques trophées.

Il remonta alors le sentier, les chevaux dégageaient un nuage de fumé et un brouhaha de bruit sourd.
Mais la course effrénée fut arrêté par un puissant :

Halte !

Du jeune héritier en tête de colonne.
Quelque chose obstruait l'entrée: un carrosse abordant des blasons inconnus aux yeux du von Frayner.
De la visite ...
À oui de la visite !!!
Le jeune garçon avait en effet invité victoire, non non il n'avait pas oublié c'est juste qu'il ne pensait pas la voir avant que le soleil est atteint son zenit.
La troupe resta immobile pendant qu'il descendit du bel étalon noir.
Une fois les deux pieds à terre, il prit son cheval par la bride et s'avança jusqu'à son invité.
Arf l'Aigle était guerre présentable, il était salle et ses cheveux blonds étaient mouillés de par la transpiration et l'humidité de la forêt.
La seule chose qui restait inchangé et que l'on pouvait encore trouver beau, c'était la pureté des traits de son visage néanmoins masqués par des traces de boue. Et ses magnifiques yeux bleus.
Après tout quand on va chez quelqu'un on entre dans son intimité non ?

Bonjour, victoire !

Messages : 2 Date d'inscription : 15/04/2012

Le temps avait trainé en longueur et ce n'etait pas les quelques petites fourmis que la jeune Victoire s'etait amusée à écraser du talon de sa botte qui lui fit perdre sa patience. Aussi laissa-t-elle son imagination aller à la dérive, se demandant bien si Lorenz aurait pensé au goûter.
Un regard oblique vers l'entrée du château puis elle se mit à chantonner un drôle d’air, n'empêche, les minutes prenaient tout leur temps à ne pas passer jusqu'à ce que,

Ah...bonjour Lorenz, mais t'étais où ?

Oui, des fois, elle faisait dans le court la mini duchesse, surtout quand c'était l'heure du goûter.

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