[RP] Enfin les vacances!

Messages : 46 Date d'inscription : 28/11/2011 Localisation : Gien, hélas

Enfin, le maudit collège est fini, trois mois de grandes vacances à Hayanges se présentent devant moi, que du bonheur!!!

Le coche de voyage courait la campage à grande vitesse, tiré par quatre étalons normands quand, au détour d'une courbe de la route, apparut enfin le château d'Hayanges.

Dans la voiture, une femme d'un certain âge, pour ne pas dire d'un âge certain, Grivoise la casse pieds, la pot de colle, Grivoise la moche, l'insuportable! Ma nounou, quoi! Et un garçon de sept ans à peine, moi, Lothar von Frayner, le prince de Hayanges, digne héritier de mon papa!!

Et Lorenz dans tout ça? Ben rien, quoi! Lorenz, c'est juste mon frère, une grande saucisse blondichone, mais c'est moi qui ressemble plus à père, pas Lorenz le blondinet, c'est moi son fiston chéri par dessus tout, et pas l'autre chochotte blonde, na!!

À peine la voiture fait halte devant les grilles du château, j'ouvre le portillon en hurlant.

AU SECOUUUUUUURS!!! UNE FOLLE VEUT ME FESSSSSSSSSEEEEEEEEEEEEEEEEEER!!!!

Ça c'est pour Grivoise l'enquiquineuse!!

Ensuite, à peine les grilles entrouvertes, je saute à terre, je me tourne vers Grivoise et je lui hurle de porter mes bagages dans ma chambre, rien que cinq grosses malles lourdement chargées de livres, d'habits, et de quelques petites surprises...

Ensuite, je me tourne vers le garde présent et lui ordonne d'aller avertir mes parents de mon arrivée.

Maitre des Lieux Messages : 821 Date d'inscription : 17/08/2010

Un martèlement de sabots. Un crissement de roues. Un attelage lancé à grande vitesse pour venir s’arrêter dans un nuage de poussière devant les grilles. Un hurlement propre à glacer le sang de toute personne se trouvant dans un rayon d’une lieue. Tout ceci ne pouvait signifier qu’une seule chose : le retour, après des mois d’absence, du fils cadet !

Un simple regard par l’une des fenêtres suffit pour confirmer à la maîtresse des lieux que la sérénité des lieux, parfois un peu pesante, il fallait bien l’avouer, allait disparaître, au grand dam des domestiques, mais pour son plus grand bonheur à elle. Courant plus que marchant, elle n’attendit pas que le garde vienne la prévenir et se précipita vers l’entrée principale pour aller attraper la petite tornade dans ses bras. Mais déjà, il donnait des ordres, le garnement ! Le collège dans lequel il avait passé plusieurs mois ne semblait pas lui avoir donné le sens des mesures !

D’une main, elle entoura son fils et tout en l’embrassant, elle fit signe à la pauvre Grivoise qu’un homme fort se chargerait des nombreuses et encombrantes malles et qu’elle pouvait se considérer comme déchargée de la surveillance de Lothar, du moins pour un temps.

Hep ! Viens un peu par ici, toi ! Que je rattrape tout le temps où je n’ai pas pu t’embrasser, ni te gronder. D’ailleurs, si tu continues à te prendre pour le petit roi de la maisonnée, sache que tu auras affaire à moi ! Un peu de respect pour les plus âgés que toi, je te prie, qu’ils soient de rang ou simples domestiques !

Un baiser sur la joue enfantine vint modérer ses paroles un peu sévères et c’est en le tenant serré contre elle qu’elle l’emmena à l’intérieur, où il aurait tout loisir de retrouver sa chambre, trop longtemps inoccupée.

Messages : 46 Date d'inscription : 28/11/2011 Localisation : Gien, hélas

Maman!!

Ah quel retour à la maison si plaisant: À peine arrivé et me voilà dans les bras de ma chère mère!!

Oh, que je suis content de vous voir, ma petite maman chérie rien qu'à moi, et à Luisa aussi un peu, mais pas à Lorenz!!!

Un à zéro pour le petit frère alors que le match vient à peine de commecer. Et de rire comme un petit fou de ma pique!

Ensuite, je reprends une mine sérieuse.

Maman, faut que j'vous parle... de Grivoise la casse pied... Elle n'a pas arrêté de m'embêter durant tout le semestre, de me traiter comme un bébé devant tous mes amis, vous devriez la renvoyer, pour lui faire comprendre la discipline des von Frayner.

Gonflé, l'aiglon! Mais les mâles von Frayner n'ont jamais manqué de culot ni d'ambitions...

Et puis... chuis plus un bébè, hein! J'ai plus besoin d'une nounou! Je sais bien qu'elle s'est occupé de moi depuis que je suis tout petit, mais là j'ai sept ans, chuis un homme...enfin presque... Et puis un valet m'irait mieux, je crois. Je pourrai l'avoir, hein maman??

Sans même attendre la réponse, et sautant du coq à l'âne, je m'enquerris de mon progéniteur.

Et papa, il est là, au moins... Parcequ'il ne devrait pas rater le retour de son fiston chéri...

Maitre des Lieux Messages : 821 Date d'inscription : 17/08/2010

Eh bien eh bien ! Moi qui pensais retrouver un fils, me voilà avec un véritable moulin à paroles ! Un peu de tenue, mon fils. Tout d’abord, on ne traite personne de casse-pieds , même si on le pense profondément. Ensuite, la discipline des von Frayner, ton père et moi ne manqueront pas de te l’inculquer, crois-moi !

Alors, le petit homme de sept ans, il va commencer par se rendre dans sa chambre, se débarbouiller, changer de vêtements et se rendre présentable devant son père. Et là, nul valet pour le faire à sa place ! La seule chose autorisée pour l’instant, c’est de demander qu’on amène un baquet d’eau. Et si tu es sage, peut-être que je t’offrirai une petite surprise pour fêter ton retour à la maison. En attendant…. Exécution !

Messages : 46 Date d'inscription : 28/11/2011 Localisation : Gien, hélas

Rhooo, maman, me grondez pas juste le jour que je reviens à la maison, pi c'est pas ma faute, c'est Lorenz...!!

Quoi qu'il arrive c'est et ce sera toujours la faute d'un autre, et ma grande saucisse de frère est parfait comme paratonnere où s'abat la foudre paternelle qui m'est habituellement destinée! Alors un petit mensonge de plus...? Allons y gaiement!!

Lorenz y dit que les domestiques, ben faut les mener à la baguette, sinon y deviennent feignants et se croient tout permis!!

Et comme la vérité sort toujours de la bouche des enfants...

Vous savez, maman... comme ce majordome, Robert, qui boit les liqueurs de papa en cachette...

Que Robert, le majordome de la famille, sirote les chères bouteilles de Père, c'est un fait archiconnu, du moins c'est ce que Lorenz dit, alors...

Voyant que maman devient de plus en plus rouge devant l'outrecuidance et l'impertinence de son benjamin, je m'esbigne en douceur en direction de ma chambre, et ce malgré la surprise promise...En plus, maman commence à parler de baquets d'eau... Et depuis quand l'eau est l'amie des galopins, hein??

C'est pas demain la veille qu'elle me fera prendre un bain, et d'ailleurs j'ai mieux à faire,un petit tonnelet à récupérer dans mes bagages avant que cette nouille de Grivoise mette la main dessus et me fiche en l'air mon expérience de chimie...